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Qui sera le père génétique ?

Dernière mise à jour : 2 nov. 2021


Que vous soyez déjà lancés ou pas dans l’aventure du don d’ovocytes et de la GPA, vous vous êtes forcément posés cette question : qui sera le père génétique ? La réponse n’est pas aussi simple qu’il n’y parait.


Dans un couple, décider de qui sera le père génétique de l’enfant n’est pas une décision facile à prendre. Certains ont des certitudes, d’autres hésitent. Pour d’autres, enfin, peu importe.


De notre côté, en débutant notre parcours, nous fantasmions une famille de deux enfants dans laquelle mon mari et moi serions chacun le père génétique d’un des enfants. Nous avons eu cette discussion très tôt, avant même de débuter officiellement notre parcours. Le lien du sang était très important pour chacun d’entre nous.


Mais… nos certitudes de facilité et notre fantasme ont rapidement été mis à l'épreuve…


RESTER REALISTE ET PRAGMATIQUE

En avançant, nous nous sommes rendus compte de plusieurs choses importantes qu’on vous conseille à tous de garder en tête pour votre propre parcours :


>La nature a clairement son mot à dire (même avec l’aide d’une clinique de la fertilité canadienne et la science !). Par exemple, l’un des deux parents peut être peu fertile ou infertile (des surprises sont possibles !) donc le choix de départ du géniteur peut s’avérer être le moins judicieux pour maximiser ses chances…


>Si les deux sont fertiles et que les ovocytes sont divisés pour créer des embryons avec chacun, il n’y a pas de garantie que des embryons de bonne qualité seront créés pour les deux. Il faut donc rester ouvert et flexible pour prendre la décision qui augmente les chances de réussite.


>Il est possible de demander au docteur de votre clinique de la fertilité de choisir l’embryon le plus “performant”.


>Au final, au-delà de la génétique, ce qui compte, c’est de pouvoir fonder une famille et avoir un enfant, peu importe de qui il est, car c’est l’objectif du parcours de GPA : devenir parents avant tout.


>Maintenant que nous avons nos deux enfants, je peux l’assurer : la génétique ne compte pas ! Nos enfants sont juste nos enfants, et pas l’enfant de l’un ou de l’autre. Le lien génétique ne définit pas qui est le père !


>Avant de débuter notre parcours de GPA au Canada, nous nous étions posés la question de pouvoir adopter… avant de réaliser que c’était malheureusement très compliqué pour les couples gay en France. Mais la question du lien génétique (ou d’absence de lien génétique dans le cas de l’adoption) n’a jamais été un problème à ce moment-là. Donc ce sujet ne doit pas être un sujet sensible pour la GPA.


Le plus important dans l’aventure de la GPA, c’est d’être pragmatique et réaliste et de ne pas rester bloqués avec ses certitudes.

Et bien sûr, toujours rester positif et croire en sa bonne étoile.

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